chemins et chansons de gégé

chemins et chansons de gégé

A Vienne


À Vienne,

Valsez, valsez, valsez, belles demoiselles,

votre merveilleux ballet nous ensorcelle.

Le parquet ciré que la lumière émerveille,

et les immenses glaces qui font merveille.

 

Valsez, valsez, valsez, avec vos robes dentelles,

qui fendent l'air des tourbillons de gazelles.

Les couleurs chatoyantes semblent irréelles,

traçant dans l'air une jolie aquarelle.

 

Valsez, valsez, valsez, tendres ballerines,

parmi vous danse l'étoile Colombine;

sa grâce et sa beauté font d'elle une divine.

Au sommet de son bel art, elle vous domine.

 

Valsez, valsez, valsez, la musique est maline,

elle guide vos pas; vos corps qui se dandinent,

virevoltent ça et là, telles des félines.

Le rythme gonflant vos robes en popeline.

 

Valsez, valsez, valsez, je vous regarde transi,

transporté par ce spectacle qui me saisi;

bercé par cette musique que j'apprécie.

Mon imagination part vers l'infini.

 

Valsez, valsez, valsez, la musique s'arrête.

Je demande: est-ce la fin de la fête ?

La danseuse étoile dit: non, venez le poète,

m'entraînant, sur la piste, d'une pirouette.

 

Nous valsons, nous valsons, de plus en plus vite,

les yeux dans les yeux, nos deux coeurs qui palpitent.

La danse s'accélère trop, alors, j'hésite;

je serre ma cavalière pour qu'elle ne lévite.

 

Contre moi, si fort...

 

Mais le concert du Nouvel An est terminé, ses furieuses timbales m'ont réveillé !

 

Ai-je rêvé ?

 

Gérard.

 

 


06/02/2023
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