chemins et chansons de gégé

chemins et chansons de gégé

L'automne


L'automne

"L'automne s'est installé, avec son cortège

de temps changeants, grisâtres, tristes, humides.

Il pleut; dans ma maison, je regarde dehors;

l'eau ruisselle sur la vitre, comme vos larmes

le long de vos joues, remplies d'émotion.

Plus tard, un rayon de soleil perce le ciel,

et, tels vos yeux incandescents, me réchauffe.

Une légère brise se lève, comme le murmure

de vos lèvres, virvoltant sur mon visage.

Quel songe étrange m'a plongé dans cet état ?

Ai-je rêvé ? Je suis incapable de le dire.

Ai-je le droit de comparer cette saison

à votre visage ? Je vous laisse répondre."

 

Gégé.

 

Ce texte est le début d'un tryptique. Au lieu de s'appeler: "L' Automne", il aurait pu s'appeler: "Lettre à une belle inconnue, rêverie".

 

Le 2ème texte s'appelerait alors:

 

"Réponse de la belle inconnue:"

 

"Mon ami, votre songe n'est que réalité.

Rappelez vous la nuit où nos corps se frôlèrent;

vos mains puissantes et douces ensserraient ma taille.

Ce vent léger qui sculptait votre visage,

c'était ma voix, lors de notre discussion,

où nous échangions sur: Le Banquet de Platon.

La croisée de nos regards remplis de passion,

échauffait l'atmosphère de cet automne froid.

Des chaudes larmes coulaient le long de mes joues,

larmes de bonheur intense, apaisantes.

Mon ami, réveillez vous, aucune vitre

mais seulement vos yeux remplis de larmes aussi.

Puisse cette nuit d'amour être éternelle...."

 

Le 3ème texte s'appelerait alors:

 

"Le réveil:"

 

"Ma belle inconnue, la mémoire me revient.

Dans la douceur de cette maison isolée,

où nos corps dénudés exhalaient leur parfum;

allongés côte à côte, devant la cheminée,

nous bavardions et refaisions le monde.

Le silence de la nuit nous berçait tout doux,

nous plongeant dans une torpeur envoûtante;

qui exacerbait notre sensibilité.

Ma main, vive, caressait le creux de vos reins.

Vos ongles vernis accrochaient mes épaules.

Une goutte de sueur coulait à votre sein,

perle d'ambre, par le chatoiement des flammes.

Nous nous endormîmes tendrement enlacés"

 


16/07/2020
1 Poster un commentaire

Ces blogs de Nature pourraient vous intéresser